Le statut LMNP à la cote ces derniers temps et c’est bien normal. Avec une rentabilité supérieure à d’autres investissements (immobilier ou non) et des revenus garantis, la solution à de quoi séduire les Français. Si les avantages sont très nombreux en LMNP, il y a tout de même certains pièges dans lesquels il ne faut pas tomber !
Voici les erreurs à ne pas commettre pour un investissement LMNP réussi !
Oublier de déclarer ses revenus
Quand vous louez en meublé non professionnel un logement, vous ne devez SURTOUT PAS déclarer vos revenus dans la catégorie des revenus fonciers. Si votre erreur est de bonne foi et que vous la corrigez, l’administration pourra être souple avec vous et éventuellement appliquer une majoration, mais en cas de récidive, vous risquez une forte amende.
Vous devez déclarer vos revenus LMNP dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Inutile de tenter de frauder, vous vous ferez rattraper par le FISC.
Ne pas faire appel à un expert comptable
Pour réduire ses impôts sur les revenus locatifs générés, l’amortissement est une notion importante. En effet, vous pouvez réduire à néant votre imposition sur les revenus LMNP grâce au régime réel. Toutefois, à moins d’être expert, il est forte probable que vous commettiez des erreurs.
En faisant appel à un expert comptable, vous vous assurez de ne pas avoir d’ennuis avec l’administration fiscale.
Ne pas faire de crédit
Parfois, on peut être tenté de réaliser un investissement locatif en investissant tout son cash disponible. Toutefois, étant donné que les taux actuels sont très bas, il n’est pas rentable de placer tout son épargne dans ce type d’investissement. Vous pouvez financer votre bien locatif à l’aide d’un crédit qui permet d’étaler la période sans fiscalité de 15 à 20 ans. En optant pour le régime réel, vous pouvez d’ailleurs déduire de vos charges les frais d’agence, de travaux etc.
Ne pas être attentif au bail commercial
Dans le cadre d’un investissement locatif dans une résidence de service, vous allez vous engager avec un gestionnaire via un bail commercial. Soyez attention à toutes les clauses et les engagements respectifs. Vous devez vous mettre d’accord dès le départ sur qui paie quoi, et quand.